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L’AMOUR RÉVOLUTIONNAIRE
L’amour révolutionnaire
parfois il veut, parfois il ne veut pas
parfois il peut, parfois il ne peut pas
il pose ses conditions
il fait des sacrifices
il attend des récompenses
il attend une reconnaissance
il se met entre parenthèses
il cherche un monde idéal
il ne met pas de limite à son utopie
il ne met pas de limites à son plaisir
autres que celles que son corps réclame
il refuse la corruption
le chantage, la souffrance
il accepte le suicide et le masochisme
il ne comprend ni l’éloignement ni l’exclusivité
il s’indigne de toutes les censures
il s’indigne de la dépendance
il se cristallise sur la sécurité
sur le confort, la santé
sur la gentillesse
sur la beauté
il a peur de l’instabilité
il a peur de l’argent volatile
il a peur de ses névroses
il a peur de ses handicaps
il a peur de la solitude
il a peur de la contradiction
il veut de la confiance
et il hait les obstacles
avant d’apprendre à les aimer
si on lui en donne la capacité.
Dans ce monde méritocrate
il essaye de trouver
la liberté, l’égalité, la fraternité.
À COTÉ
Tu vis à coté d’un génie
tu vis à coté du génie
mais tu ne le sais pas
d’ailleurs,
tu en as tellement peur
que tu t’efforces de le tuer
et ça non plus tu ne le sais pas
comme tu ne sais pas
que tu seras malheureux
quand tu auras réussi à le tuer
et que ton inconscient se révélera à toi
dans toute sa cruauté
dans toute sa lucidité
et dans toute sa nostalgie.
LE RALENTISSEUR
En dessous de chez moi
Y a un ralentisseur
Et c’est infernal.
Les pneus claquent
Les freins crissent
Parfois on entend un passage brutal
Parfois la voiture semble s’être arrêtée,
Endormie sur le ralentisseur.
En dessous de chez moi,
Y a un ralentisseur
Qui ralentit, ralentit, ralentit
Les chauffards et les chauffeurs
Ralentit, ralentit
Endort les voyageurs
Qui s’arrêtent dans la nuit
Sur le ralentisseur,
Éteignent leurs phares
Et s’endorment au volant.
C’est comme ça qu’arrivent
De stupides accidents.
En dessous de chez moi
Y a un ralentisseur
Et je m’y arrête
Ce soir, c’est moi le chauffard, le chauffeur
Qui s’arrête
Sur le ralentisseur.
Fatigué, il s’arrête
Sort son carnet, son stylo
Et écrit: ralentissez, ralentissez
Ralentissez, ralentissez…
C’est moi le ralentisseur.
UNE SOCIÉTÉ OÙ…
Une société où les adultes vivent sainement
où ils ont le temps de s’occuper des enfants
où il n’y a plus d’épuisement ni de pauvreté
où le mariage n’est plus un moyen de subsister
où les enfants sont des citoyens et ont de l’argent
où l’adolescent peut choisir la vie qu’il veut mener
grâce à un revenu inconditionnel
où l’école n’est plus un lieu de travaux forcés
où l’on peut choisir ses apprentissages
où l’obsolescence n’est plus programmée
où les logiciels privateurs n’existent plus
où les frontières s’ouvrent aux individus
où les parents ne sont plus des dictateurs
qui énoncent la loi des exploiteurs
où le travail inutile et polluant disparaît
où les besoins et les désirs sont respectés
où les souffrants sont écoutés
où la poésie se mêle à la psychanalyse
où il n’y a plus de contrats mais des participations
où la compétition est remplacée par la complémentarité
où la censure disparaît.
LA PSYCHOSE DE L’HUMANITÉ
La psychose de l’humanité finira mal
comme toute vie finit
alors ils dansent, ils crient, ils tournent
comme la terre
et puis ils triment, se droguent, torturent
étudient, triturent, carburent
ils courent derrière le temps
comme s’il leur échappait
alors qu’il est toujours présent
derrière l’argent
comme s’il était difficile à partager
montre-moi ton biceps
il est gros comme un phallus érigé
et il sert à quoi ?
il fait de la compta.
Quand tu auras fini de compter
ce que tu as
ce que tu auras
ce que tu perdras
ta vie qui s’enfuit
ta vie qui s’énumère
alors
je t’apprendrai à partager
le bonheur qui restera
la pollution stockée
la distraction disséminée
la diversité éparpillée
la concentration peureuse
la planète dépouillée
le plaisir de participer
tout le bordel que tu as fait.
COMMENT TU EXPLIQUES
Comment tu expliques
que le peuple soit toujours débiteur
et jamais créditeur ?
Comment tu expliques
que le travail soit la plupart du temps
consacré à du superflu ?
Comment tu expliques
que la concurrence soit toujours
prisonnière et faussée
par le passé et le capital
de la fausse élite
qui épure, génocide, sélectionne
racise, élimine, impose ?
Comment tu expliques
que les enfants n’aient pas d’argent ?
Comment tu expliques
que les grands hommes soient assassinés ?
Moi je l’explique par la pauvreté
imposée par les prédateurs anthropophages
pour pouvoir dévorer les plus honnêtes
et ne jamais bourse délier.
TROP DORMI
J’ai trop dormi
et j’ai besoin de réveil
alors je me réveille
tout seul et sans toi.
Mais tu es à côté
dans mes pensées
tu dors en moi
et je t’aime en harmonie.
Je t’ai cherchée
toute ma vie
mais qu’est ma vie
si la tienne s’envole ?
J’ai des poèmes
poèmes en insomnie
je les aime
narcissisme effréné.
LA LUNE S’EST LEVÉE
La lune s’est levée
et moi aussi
je la suis
elle m’encourage
elle me régénère
elle me revitalise
elle me rend ma force
ma moitié
sans qui je ne suis rien.
CREATURES, PREACHERS, TEACHERS, LEADERS
We are free creatures
we are free preachers
we are free teachers
we are free leaders
We are three
we are tree
we are free
We are three creatures
we are three preachers
we are three teachers
we are three leaders
We are three
we are tree
we are free
We are tree creatures
we are tree preachers
we are tree teachers
we are tree leaders
We are three
we are tree
we are free.
CERTAINS PLUS, CERTAINS MOINS
Certains sont moins conscients de leur valeur
et se plient plus volontiers
mais chaque douleur a son revers.
Certains sont plus conscients de leur valeur
et se plient moins volontiers
mais chaque voleur a son policier.
Certains sont plus conscients de leur voleur
et se plient moins volontiers
le roseau est fait pour se pencher.
Certains sont moins conscients de leur voleur
et s’épient sans discerner
tout arbre peut se déraciner.
Certains sont plus conscients de leur vigueur
et leur force les fait dominer
mais la justice est douceur.
Certains sont moins conscients de leur vigueur
et leur douceur les fait aimer
mais la liberté est armée.
AYLAN KURDI
Petit enfant au ventre gonflé par la mer
tu suintes les larmes de la terre entière
le racisme a fait de toi la victime
des dictateurs qui peuplent la Terre.
LE POÈTE
Quand le sens t’échappe
que tes mots le cherchent
quand tes sens t’échappent
que l’argent te sèche
Quand les grands t’écharpent
que la vie te blesse
quand l’amour s’écarte
que ta vie le cherche
Quand tes droits s’effacent
que devoir te fesse
quand tes yeux se fâchent
que les miens se baissent
Je ne suis plus qu’un poète
habile jongleur de frustrations
se contemplant dans sa télévision
cherchant le miracle dans sa tête.
ÉCRIRE POUR ÊTRE AIMÉ
Écrire pour être aimé
quelle folie !
travailler pour séduire
qu’elle est jolie !
aimer travailler
quand le travail est la santé
le haïr quand il nous démolit
c’est naturel
la vie doit être belle
la mort est ce qu’elle est.
Précieux amour
Que chacun s’achète
et puis que l’on jette
quand il a trop servi
l’équilibre est précaire
l’amour est salutaire
l’amour c’est la santé
l’amour sert à travailler
travailler sans amour
voilà qui ne plaît guère
faire la guerre pour plaire
voilà qui peut déplaire.
Amour et solidarité
solidarité sans amour
amour sans être solidaire
tu veux être solitaire à deux
tu veux être Dieu et sur terre
il faut juste être content
de vivre parmi les gens
il faut juste être argent
et fermer tes portières.
Écrire pour séduire
qu’elle est jolie !
travailler pour être aimé
quelle folie !
ORDURES DE MERDE
Ces ordures de merde
Ont une balance en lieu de cœur
Ils pèsent ceux qui perdent
Et les vendent avec raideur.
Leur vie se passe, s’efface
Sans que les barreaux ne s’écartent
Ils jurent, pestent, mais obéissent
Leur vie est un château de cartes.
Tour de vis, pas de grâce :
La haine et le racisme en font place.
Le revenu d’existence
Leur fait penser à une farce.
Ils ont rempli leur panse
Mais leur cœur reste de glace.
INVISIBLE ORPHELINAT
Ah ! Me perdre dans ces feuilles, ces écrits,
Cette jungle de divines écritures
Où des sapajous bondissent de cri en cri,
Touffes de cheveux perdues dans la nature !
Les bossus, les arlequins si dramatisés
Par ce long et déclinant éclat sanguin,
Les jardiniers et les feuilles ratissées
Sur lesquelles s’illustrent les tableaux de Gauguin.
Soupirs, oublis teintés d’usines trop blanches !
Le parapluie de notre trop vieille France…
Oui ! Oui ! Je cherche une fille un peu franche,
Pupille d’une nation en état de transes,
Sortie d’un invisible orphelinat
Où j’ai vu le monde à l’état de serre,
Où j’ai entendu le perroquet qui cria
Avant de s’envoler au-dessus de la mer.
Ah ! Me perdre dans ces feuilles, ces amis,
Cette faune aux mille et unes postures !
Me perdre avec Miller, Rimbaud, ah ! L’ami !
Ma vie a une odeur de vieille eau de saumure.
LE POLITOYEN
Tu as voulu voir plus court que les poètes
Ce n’était pas difficile, dans ta petite tête
Ta dictature se vante d’être démocrate
Et tes spectres avancent sans hâte
Laborieuse, ta loi qui rend esclave
s’infiltre dans le dédale démocratique
Ils regardent ailleurs, leurs portes closes
Prenant la conséquence pour cause
Leurs urnes sont fermées, leurs vies sont barrées
Ils voient quand même des solutions
Fermer les yeux, barrer les cons
Passé le point critique, l’état est grave
Ils n’avaient qu’à faire attention
Les erreurs font les solutions.
À QUOI SERT UN POÈME
Les poèmes
que disent-ils
il parlent du cœur
parfois on comprend
parfois on ne comprend pas
on se dit c’est pas pour moi
je ne suis pas comme ça
et parfois, on se voit dans le miroir
on se rencontre au parloir
à la sortie des deux prisons
ces deux corps emmurés dans leurs pensées
qui tapent sur les murs pour les faire tomber.
CHÈRE DEMOISELLE
Chère demoiselle
vous êtes si fière
que je m’enterre
à tire d’ailes.
Chère demoiselle
vous êtes entière
une vraie chamelle
je suis amer.
Chère demoiselle
vous êtes ardue
votre rimmel
coule dans ma rue.
Chère demoiselle
crie le poème
votre dentelle
cueille mes écrits.
Chère demoiselle
veine ou déveine
sûre et certaine
la vie est belle.
Chère demoiselle
à jamais disparue
toujours pucelle
au fond des nues.
L’AMOUR POURRI
J’ai écrit des poèmes
j’ai fumé des mégots
parce que la vie m’avait fait pauvre
parce que j’étais né esclave
parce que j’étais né artiste
parce que je n’avais aucun droit
mais beaucoup de devoirs
le confort était une obligation
la passivité en faisait partie
j’ai dit ce que je pensais
et nul ne l’a accepté
alors j’ai fait ce que je voulais
pétri de douleur dans l’horreur du pourri
j’ai décrit ce que je voyais
j’ai pensé comme je voulais
mais l’amour m’a fuit
et moi, je l’ai laissé s’envoler.
FUNESTE REGARD
Ô sombre Isabelle
qui d’une tour si belle
me jetez un funeste regard.
Les barreaux de la tour
attirent les pigeons
ici-bas c’est le four
ça et là, la braise luit
et deux yeux luisent comme des charbons ardents.
Ô sombre Isabelle
qui d’une tour si belle
me jetez un funeste regard.
Les miettes de pain
que sèment vos regards
attirent les étourneaux en vain
qui s’en reviennent à Aldeguaard
triste soir, battant de l’aile
la défaite de Napoléon.
Ô sombre Isabelle
qui d’une tour si belle
me jetez un funeste regard.
La vie s’en va, allant, passant,
les bateaux passent lentement
et moi je cours, haletant
non, je marche fermement
et parlant de vous
ô sombre Isabelle
qui d’une tour si belle
me jetez un funeste regard
et parlant de vous
ô sombre Isabelle.
Paroles en l’air
et vie sur terre
le tout dans un funeste regard.
UN FIL AVENTUREUX
Au plafond, un fil électrique
s’attache à une lampe
éclairante.
Il fait des embrouillaminis
pour embrouiller ses couleurs.
Il sort du plafond
sérieux comme un pape;
non, c’est un chaînon
qui l’attrape.
Au plafond, ce fil électrique
gigote comme un diable
incapable
de s’allumer correctement.
Il en a pour son argent.
A-t-on déjà vu
un fil s’allumer?
Il y a dans ce vu
de quoi faire fumer un calumet !
Au plafond, il (le fil)
– se morfond-il?
non –
rue dans les brancards.
Il veut visiter les remparts;
Fait de cuivre, il veut
tout suivre.
Il en a fait l’aveu,
hier, ivre.
Au plafond, ce fil,
ce fils de noble
– son ancêtre
était un fil d’or –
rêve de chausser les guêtres;
Il en a assez de ce flux
d’électrons qui lui court
entre les omoplates !
Il en a vraiment le circuit court !
Dans le journal, son annonce:
“cherche source d’énergie
douce susceptible
de m’alimenter,
deux millions d’électrons fournis”
Son annonce a fait scandale
dans sa famille.
La lampe lui crie: vandale !
dire ça ici, file !
Et il fila.
POUR FAIRE UNE BONNE CRISE
25/06/2012
Pour faire une bonne crise
prenez un petit jeune
pendant ses 18 premières années
réduisez-le à la mendicité
imposez-lui vos goûts, vos choix
enrôlez-le à l’école
de préférence, forcez-le à rester assis
à recopier, réciter beaucoup
ne le laissez pas être créatif
il pourrait faire mieux que vous
ne lui donnez pas d’argent sans rien exiger
tracez-lui sa destinée
choisissez son métier
ne lui donnez pas d’année sabbatique
il pourrait changer d’idée
jusqu’à 18 ans, exigez tout
et ne lui donnez quasiment rien
ensuite, une fois majeur
laissez-le dans votre dépendance
cela vous permettra de le surqualifier
pour des métiers surpolluants ou surpollués
jusqu’à 25 ans vous en ferez
ce que vous voulez
si à cet âge-là
il n’a pas trouvé sa voie
l’État lui donnera de quoi mourir lentement
sans déranger personne
avec beaucoup de chance et d’aide
il deviendra peut-être un esclave
consommateur de drogues légales
alcool, tabac, médicaments
producteur-consommateur de polluants
reproducteur de castrations
excision, circoncision
et autres jolies décisions
croyez-le, il travaillera ou il mourra
et la crise économique viendra
le mettre face à vos choix
bien sûr ce seront les siens
vous n’y étiez pour rien
et rien ne vous ruinera.
DANS MA PEAU D’ARTISTE
31/07/2012
Dans ma peau d’artiste
je sens les galops tristes
des chars et des chevaux
mordre les bateaux.
La lune miroite
au fond de l’eau
que boit le chameau
puis elle s’échappe.
Le sang sur les carreaux
coule vers le caniveau
une matraque attaque
et abîme un cerveau.
Le canon détonne
la bombe explose
la beauté s’expose
le fardeau s’étonne.
Coupables et innocents
s’embrassent vraiment
vainement s’emportent
dictateurs et tyrans.
La corde et le pistolet
la sentence et le bourreau
la foi, la culpabilité
sous le regard des héros.
JSUIS VOYOU…
Jsuis voyou jsuis bandit jsuis fichu jsuis fiché
c’est toi qui m’a tout appris et qui m’a tout enlevé
j’ai la rage jveux mvenger jveux détruire jveux casser
jmen fous de tout jveux vivre à genoux
jveux t’aimer jveux niquer jveux ta peau
jsuis ado comme au premier jour
beau comme un amour
jveux d’l’argent, des enfants, des amants
jveux vivre pour la beauté
jveux que tu sois belle
jveux t’aimer.
BELLE COMME…
Belle comme un pétale de café
ronde comme une jante de vélo
soumise comme une souris piégée
douce comme une reine de carreau
elle mange des pissenlits par la racine
produit de l’énergie avec son urine
pollue avec ses rebuts d’artiste
déprime avec ses lames de ciseau.
HOMMAGE À LA LIBERTÉ
Ô femme qui traîne dans les rues,
parcours-tu le monde ?
le vin te trouble-t-il la vue ?
je vais certes bien, femme profonde,
ce sont les autres qui déraisonnent
assis sur leur confort
qui bavent sur la vie comme de gros porcs.
Il est l’heure, que le carillon sonne
et réveille l’horrible faune !
je crache sur la culpabilité
je crache sur les alités
je préfère la voiture
pour avancer dans la nature
l’église je l’escalade
pour dominer et voir toutes les façades ;
façades éclairées que Venise garde
façades de mensonges
façades démolies par les songes
façades que j’illumine de ma lumière
façades que je construis pour plaire
façades pour me cacher.
Je ne suis qu’une façade lézardée
par le mensonge
censurée par l’éponge.
Ô femme qui traîne dans les rues,
parcours-tu le monde ?
fais-moi goûter la vie toute crue
j’ai faim
je crie en vain
donne-moi ta main
que je la baise de mes lèvres
que je m’enivre dans le genièvre ;
femme insatisfaite
fais-moi grimper au faîte
je connaîtrai le désordre
je serai l’ennemi de l’ordre
spatial et temporel
contraignant et cruel
je grincerai sur mes charnières
je jetterai en l’air mes prières
et enfin, folie,
je t’apprivoiserai ma jolie.
LE MONDE EN NOIR
Les poètes voient le monde en noir
noir, couleur délits d’initiés, cirages de pompes
délits de crime, crimes contre l’humanité
noir comme la nuit qui ensevelit l’honnête homme
le non-partisan, le journaliste qui se fait tuer
l’enfant qui veut s’exprimer, l’amour qui veut aimer
noir, couleur de l’espoir
noir, couleur de la critique
noir, couleur de la différence
noir, couleur de l’arc-en-ciel
qui déchire l’azur meurtrier.
SOYEZ GONFLÉS
Soyez gonflés,
vous serez plus légers,
vous irez plus loin,
vous vous exprimerez.
Je vous en donne le droit,
le devoir, l’aisance et l’envie.
Si cela est, que cela soit
vous avez pour ça toute la vie.
© Pascal Villaret