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MADAME L’INCONNUE

Madame l’inconnue
Un soir je vous ai vue
Vous plantiez des roses dans les rues
Et puis le lendemain
Tout était gris sans rien.

Madame l’inconnue
Vous étiez dans la rue
Debout et toute nue
Vous êtes tombée des nues
Quand j’vous ai aperçue

Madame l’inconnue
Les pavés poussent bien
Les fleurs sous les pavés
Se morfondent en vain
Et moi je ne suis rien

Madame l’inconnue
Les roses sont dans vos mains
Mes jours, sans lendemain
Cueillez, cueillez-moi bien

Madame l’inconnue
Je suis parti sans rien
J’espérais votre main
Vous n’êtes pas venue.

FRÈRE DE MES JOURS

Toi, frère de mes jours
Dis-moi pourquoi tu penses à l’amour
Ta vie t’ennuie
Oui?

Toi, frère de mes jours
J’m’ennuie ici, c’est pas l’amour
Les graviers s’morfondent
Je vois l’fond de l’onde
Et je souris
Face à la vie.

Les gens d’en face
Passent et repassent
Toi tu n’bouges pas
Le cœur si froid
L’esprit de glace
Il n’y a plus d’place
Pour toi et moi.

Toi, frère de mes doigts
Sens-tu ce que tu crois
Crois-tu ce que tu vois?
Le ciel est bleu, les gens sont heureux
Nous sommes tous fous
Nous gonflons nos joues
Pour chasser l’ennui.

Toi, frère de mes visions
Vois-tu ce ponton?
Ils l’ont scié
Ils l’ont amputé
On n’peut y passer
Sans y laisser un pied.

Toi, sœur de mes pensées
Nous n’avons qu’un pied
Nous n’avons qu’deux cœurs
Et cela suffit
Après le ponton
Face à la vie
Et nous sourions.

TU NE SAIS PAS OÙ TU VAS

Tu ne sais pas où tu vas
Entre toi et moi
Il n’y a que de l’eau
Qui coule et s’en va sans moi.

C’EST EXTRA

C’est extra
La vie de ceux qui disent
C’est extra
La vie de ceux qui crisent
C’est extra
La vie de ceux qui n’ont
Plus de doigts
C’est extra
C’est extra.

TOUT NU

Tout nu,
Je baigne dans le vin
Je me demande
Si les rivières me voient

Tout nu,
Je plonge dans le Rhin
Je me demande
Si les filles me voient.

TIME TO SLEEP

Time to sleep
Good night
I count the sheep
All right

Time to sleep
Good night
Frozen, my feet
All right

Time to sleep
Good night
Gimme some heat
All right?

TOI, TOI, TOI

Toi, toi, toi
Tu ne sais pas pourquoi
La vie ne te va pas

Toi, toi, toi
Il fait bon sous tes pas
Qui clouent le bec du glas

Toi, toi, toi
L’amour ne te va pas
C’est cruel de dire ça

Toi, toi, toi
Tu sais pas où tu vas
Tes yeux et ton cœur sont las
De chercher les hélas
Pour briser cette glace

Toi, toi, toi
Tu te réchaufferas
Malgré l’étreinte du froid.

Y A DES CLOPES

Y a des clopes là où y en aura
Y a des clopes là où y en a pas
Y a des nuits il faut pas se couvrir
Parce que la chaleur te fait mourir

Y a des clopes là où y en aura
Y a des clopes là où y en pas
Y a des jours il faut croire à l’amour
Si on veut toujours voir le jour

Y a des clopes où l’on pleurera
Y a des clopes où l’on partira
Y a des clopes pour ne pas mourir
Y a des clopes pour se retenir

Y a des clopes pour l’amour de toi
Y a des clopes par peur de moi
Y a des clopes pour s’en servir
Y a des clopes pour ceux de Saint-cyr

Y a des clopes là où y en aura
Y a des clopes là où y en a pas
Y a des jours il faut bien se couvrir
Car le froid ravive les souvenirs.

VAS-Y-PAPY

Vas-y papy (bis)
Retourne ta limace
Vas-y papy (bis)
Regarde dans ta glace

Les années elles ont passé
Et ton nez c’est l’bourbonnais

Vas-y papy
Reste dans ta crasse
Vas-y papy
Retourne dans la masse

La lumière t’a effleuré
Et tes yeux se sont fermés

Vas-y papy
Ta vie est dégueulasse
Vas-y papy
Parle-moi de ta race

Le malheur que t’as connu
Tu voudrais me le passer

Vas-y papy
Ta femme elle est si lasse
Vas-y papy
Qu’elle pleure et t’enlace

Ta vie tu l’as bien gâchée
Et elle tu l’as trop gardée

Vas-y papy
Retourne dans ta crasse
Vas-y papy
Va, chasse et perd ta place

Moi je te laisse dans ton coin
Et je vais serrer des mains

Vas-y papy
Retourne dans ta crasse
Vas-y papy
Va, chasse et perd ta place.

SUR LA LUNE

Wham ! tchoum ! ram !
Tala-tala-tatère
Wham ! tchoum ! ram !
Tala-tala-tatan

Sur la lune
Se promenait mon frère
Sur ce plan
Se promenait maman

Et le temps
Nous rappelait naguère
Quand enfant
On jouait tout le temps

Simenon
Charmait les policières
Les enfants
Souriaient tout le temps !

Wham ! tchoum ! ram !
Tala-tala-tatère
Wham ! tchoum ! ram !
Tala-tala-tatan.

PSAUME 46

Dieu est pour nous la forteresse
Et le refuge en la détresse
Il est tout proche de nos cœurs
Il nous libère de la peur.

Que les flots écument et grondent
Ou que le sol tremble et s’effondre
Dieu avec nous est chaque jour
Notre rempart, notre secours.

Dans la cité où Dieu réside
Il est un fleuve aux bras limpides
Qui l’arrose et la réjouit
Rien n’a troublé ses flots unis.

Au point du jour Dieu la protège
Il fait trembler ceux qui l’assiègent
Dieu avec nous est chaque jour
Notre rempart, notre secours.

Dieu mettra fin à toute guerre
Il se dressera sur la terre
Brûlant le char, brisant l’épée
Criant aux peuples : “Arrêtez !

Je suis Dieu, devant vous j’élève
Un espoir plus grand que vos rêves.”
Dieu avec nous sera toujours
Notre rempart, notre secours.

UN HOMME CHANTE

Un homme chante, nommé Solofo
Malgache sa nationalité
La guitare, son univers
Les paroles son unité
Sa musique sonne comme l’air.

Le Dieu de l’amour est le feu
De son énergie, amoureux
Qui jamais ne faiblit
Et la gentillesse de son jour
Long ou petit, dure toujours.

Le repos de sa poésie
– Paix de l’âme, du corps
Paix de l’esprit –
Et ses blagues dans les ports
Flottent sur l’onde calme.

Matelot du ciel et des étoiles
Capitaine dans le vacarme
Du monde dissipé
Il sait que le loin est près
Que la beauté sommeille dans les prés.

Près des rivières
Assis, couché
Debout révolté
Il est léger
Il s’appelle Solofoniaina.

Y A DE LA MUSIQUE

Y a de la musique
Dans tous les coins
Du fond de l’Afrique
Elle monte et elle revient
Son air nostalgique
Nous fait du bien
Sa pluie est magique
Elle coule de nos mains
Magique musique, viens !

JE SUIS LE SOL

Je suis
Le sol
Qui se déroule sous tes pas
La terre
Le ciel
Et cette herbe qui pousse à ras
Les pierres
Qui sautillent entre tes doigts
Tes doigts
Qui pianotent sur mon cœur
Mon cœur
Qui dit que ça va pas
Sans toi…

NONO ET MIMI

Je suis nono
Tu es mimi
Je suis heureux
Et toi tu ris
J’suis amoureux
J’ai des amies
Je suis heureux
Et toi tu ris
Mimi.

Je suis nono
Tu es mimi
Et il fait beau
Au fond du lit
Je suis à l’o-
Rée de tes lèvres
Je suis à toi
Et dans tes fièvres
Mimi.

Je suis nono
Tu es mimi
Et il fait beau
Sur la Tamise
Tu es Venise
Je suis Orly
Je suis un jo-
Li parapluie
Mimi.

Je suis nono
Tu es mimi
La nuit je chante
Le jour tu ris
Et sur tes lèvres
Je lis l’envie
De voir mes rêves
De lire mes nuits
Mimi.

Mimi enfin
Je vais dormir
Dans tes coussins
Je vais partir
Je vais plonger
Entre tes reins
Me réveiller
Entre tes seins
Mimi.

MA MAIN

Ma main a le souvenir de tes douces hanches
Elle aime poser des questions à ta toison
Ma main cherche le flux des désirs démons
Tes cuisses tressautent, ton âme s’épanche.

Et tu questionnes :
Tu n’as pas peur, comment fais-tu?
C’est que dans tes yeux, ma confiance résonne
Lorsque tu prends ton air de chien battu.

Le plaisir n’a pas fait son chemin en toi
Dut-il prendre des années, je le verrai progresser
Et je cesserai de poser ces questions
Lorsqu’enfin il se sera exprimer.

À présent que je nous connais
Et malgré toutes mes souffrances
Je respire parfois librement
Cet air qui me paraissait trop rance

Avant de te rencontrer.

Mis en musique par Annie le Bunetel, Montpellier.

C’EST MON ENFANT

C’est mon enfant
je te défends
de me séparer d’elle
tu m’entends

je démissionne
cela fait si longtemps…
je te pardonne
si tu me la rends

C’est mon enfant
je te défends
de me séparer d’elle
tu m’entends

Le temps n’avait plus d’ailes
tu n’avais plus le temps
je te pardonne
si tu me la rends

C’est mon enfant.

POUR LA NUIT

Si tu veux
Il y a
pour la nuit
un peu d’amour, un abri
si tu veux
tu viendras
oh chez moi
pour la nuit
le lit que tu cherches
il n’est pas loin d’ici
oh chez moi
il y a
pour la nuit
un peu d’amour, un peu de vie
avec toi
moi je veux
je veux rester dans le lit
oh chez moi
il y a
pour la vie
un peu d’amour, un peu de bruit
si tu viens
oh chez moi
tous les jours ils fera beau
toutes les nuits il fera joie.

J’AI DÉJÀ VU TOUT ÇA

J’ai déjà vu tout ça
des ribambelles des falbalas
fariboles que tout cela
je prépare une révolution
un exemple pour toutes les nations
les ouvriers seront patrons
les patrons seront ouvriers
un air de déjà vu?
mais non mais non
pas pour moi.

QUAND JE PENSE

Quand je pense
ça suffit bien pour deux
réfugie-toi dans mes transes
ou dans mes cheveux

Quand je pense
ça m’fait des frissons
et toi tu penses
à mon caleçon

Quand je pense
j’ai bien de la chance
j’me sens amoureux
enfin un peu.

Quand je pense
je suis un homme heureux
mais quand je pleure
je te dis adieu.

Quand je pense
j’ai dans le nez un coup sérieux
ah non pardon
j’ai un sérieux coup de chance.

TOI

Toi,
tu voyages sur les montagnes qui passent sans que tu les voies
toi,
tu n’as rien à faire tout à savoir et pourtant tu as froid
toi,
tu n’as qu’un cœur grand comme une maison et rien dedans
et pourtant, toi
tu sais bien qu’en son temps, en son lieu
il y aura une maison,
malgré tous ces nuages et toutes ces saisons.

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