Traductions

BOB MARLEY

Révolution

La divulgation révèle la vérité, la divulgation
Ça prend une révolution pour construire une solution
Trop de confusion, tant de frustration
Je ne veux pas vivre dans un enclos
Je ne peux pas croire qu’il n’y ait pas d’ombre après l’obscurité
Alors, mon ami, je voudrais que tu puisses voir,
Comme un oiseau dans l’arbre, les prisonniers libérés.

N’accepte jamais une faveur d’un politicien
Ils voudront toujours te contrôler à jamais
Alors si un feu le fait brûler,
Et si un sang le fait courir
Le rasta là au sommet, tu ne le vois pas ?
Alors tu ne peux pas prédire l’échec.
Nous avons la foudre, le tonnerre, le soufre et le feu
La foudre, le tonnerre, le soufre et le feu.

Tue, entrave et paralyse tous les faibles à la conception
Efface-les de la création
Laisse les yeux être les yeux, dans les yeux est le noir,
Dans les yeux est le rouge, dans les yeux est la peur
Laisse la vertu recouvrir la terre
Comme l’eau recouvre la mer,
La foudre, le tonnerre, le soufre et le feu
La foudre, le tonnerre, le soufre et le feu.

Zimbabwe

Chaque homme a le droit de décider de son propre destin
Et dans ce jugement, il n’y a pas de préjugé
Alors les bras dans les bras avec les bras
Nous mènerons ce petit combat
Parce que c’est le seul moyen
De surmonter notre petit problème

Frère tu as raison, tu as raison
Tu as raison, tu as raison, tu as tellement raison
Nous nous battons, nous nous battons
Nous sommes là pour nous battre, nous nous battons
Nous allons nous battre, nous nous battons
Battons pour nos droits
Natty Dread est au Zimbabwe
Investissez le Zimbabwe
Détruisez tout au Zimbabwe
Africains libérez le Zimbabwe

Plus de lutte interne pour le pouvoir
Nous nous rassemblons pour surmonter
Le petit problème
Bientôt nous saurons qui est le vrai révolutionnaire
Car je ne veux pas que mon peuple s’y oppose

Frère tu as raison, tu as raison
Tu as raison, tu as raison, tu as tellement raison
Nous nous battons, nous nous battons
Nous sommes là pour nous battre, nous nous battons
Nous allons nous battre, nous nous battons
Battons pour nos droits
Natty Dread est au Zimbabwe
Investissez le Zimbabwe
Détruisez tout au Zimbabwe
Africains libérez le Zimbabwe

Nous libérerons le Zimbabwe
Frère tu as raison, tu as raison
Tu as raison, tu as raison, tu as tellement raison
Nous nous battons, nous nous battons
Nous sommes là pour nous battre, nous nous battons
Nous allons nous battre, nous nous battons
Battons pour nos droits.

Diviser pour régner ne peut que nous déchirer
Dans la poitrine de chaque homme il y a un coeur qui bat
Alors nous saurons qui sont les vrais révolutionnaires
Et je ne veux pas que mon peuple soit piégé par des mercenaires

Frère tu as raison, tu as raison
Tu as raison, tu as raison, tu as tellement raison
Nous nous battons, nous nous battons
Nous sommes là pour nous battre, nous nous battons
Nous allons nous battre, nous nous battons
Battons pour nos droits

Natty écrase tout au Zimbabwe
Détruis tout au Zimbabwe
Investis le Zimbabwe
Africains libérez le Zimbabwe
Africains libérez le Zimbabwe
Natty chante au Zimbabwe
Investis le Zimbabwe
Africains libérez le Zimbabwe…

Leurs ventres pleins (mais nous affamés)

Na-na-na-na-na-na-na-na-na;
Na-na-na-na-na-na-na-na-na;
Na-na-na-na-na-na-na-na-na;
Na-na-na-na-na-na-na-na-na.

Leur ventre est plein mais nous avons faim.
Une foule affamée est une foule en colère.
Une averse mais elle tombe dans la poussière ;
Un pot-au-feu mais pas assez d’aliments.
Tu vas danser sur la musique du Seigneur, danse. (bis)

Oublie tes problèmes et danse.
Oublie ta peine et danse.
Oublie ton mal et danse.
Oublie tes faiblesses et danse.

Le coût de la vie augmente tellement,
Que pauvres et riches se mettent à crier.
À présent les faibles doivent devenir forts.
Ils disent, « Oh, quelle galère. »

Leur ventre est plein mais nous avons faim.
Une foule affamée est une foule en colère.
Une averse mais elle tombe dans la poussière ;
Un pot-au-feu mais pas assez d’aliments.
On va se balancer sur la musique du Seigneur,
je me balance.
On se balance sur la musique du Seigneur,
on se balance.

Un ventre est plein mais les autres ont faim.
Une foule affamée est une foule en colère.
Une averse mais elle tombe dans la poussière ;
Un pot-au-feu mais pas assez d’aliments.

Un homme en colère est un homme en colère.
Une foule affamée est une foule en colère.
Une averse mais elle tombe dans la poussière ;
(bis)

Une foule en colère est une foule en colère.

Je t’attends toujours

J’attends toujours, j’attends toujours
J’attends toujours, je t’attends toujours
Pourquoi oh pourquoi, pourquoi oh pourquoi ?

Je dis que mes pieds ne veulent plus
continuer à me porter.
Chacun des battements de mon cœur cogne
à ta porte, mademoiselle.
Je veux juste t’aimer
Et je ne te ferai aucun mal, mademoiselle.
Alors pourquoi ne viendrais-tu pas m’ouvrir,
mademoiselle ?
Oh, ne vois-tu pas que je suis sous ton charme ?

Mais il faut, il faut que j’y aille.
Pourquoi, mademoiselle, oh pourquoi
mademoiselle ?

Holà ! Mince, voilà qu’il commence à pleuvoir
Et je n’arrive pas à m’arrêter de t’appeler.
Et je ne peux pas te parler de cette pluie
de larmes qui coule sur mon visage.
Regarde,
Ce ne sont pas des gouttes de pluie.

J’attends encore
Les larmes coulent sur mon visage.
J’attends encore, j’attends encore,
J’attends encore, j’attends encore,
Oui, je t’attendrai.

J’attends sous la pluie, j’attends sous le soleil
Je t’en prie, débarrasse-moi de cette peine,
Oh de la peine, ce n’est que de la peine.
Je t’aime, oui c’est vrai.
Mais dis-moi, est-ce que tu m’aimes
pour de bon, toi aussi ?

Réveille-toi

Tu vas te remuer et ne sois pas un poids mort
Tu vas te remuer, oh le reggae c’est autre chose.
Tu te remues et ne dis pas non
Tu vas te remuer parce que je l’ai dit.
(Écoute ce que tu vas faire.)

Tu te secoues comme ça, tu te secoues comme ça.
Comme tu ne l’as jamais fait.
Tu te baisses comme ça, tu te baisses comme ça,
Tu passes par ma porte.
Tu viens comme ça, tu viens comme ça, oh, ouais.
Tu skankes comme ça, tu skankes comme ça
sois vivant aujourd’hui.

Tu vas te remuer et ne dis pas non.
Tu te remues, gros papa l’a dit.
Tu te remues et ne sois pas un poids mort.
Tu te remues parce que le reggae c’est autre chose.

Qu’est-ce que tu as que j’ignore ?
J’essaie de comprendre pourquoi tu es comme ça.
(Hé, tu entends ce que le mec dit ?)
Remuez vos femmes ce matin, vous tous,
Continuez de la remuer alors que descend le soir
et amenez-la, venez.

Tu te secoues comme ça, tu te secoues comme ça,
Tu te baisses comme ça, tu te baisses comme ça,
Tu skankes comme ça, tu skankes comme ça,
et ne sois pas un poids mort.
Tu viens comme ça, tu viens comme ça,
parce que le reggae, c’est différent.

Regarde ce qu’il y a dedans.
Qu’est-ce que tu as dans ce sac accroché là ?
Qu’est-ce que tu dis que c’est ?
Je ne te crois pas !

Afrique unie-toi

Afrique, unie-toi,
Parce que nous sommes vraiment en train
de sortir de Babylone
Et de nous diriger vers la terre de nos pères.

Comme ce serait juste et bien,
Pour Dieu comme pour l’homme, ouais,
De voir l’union de tous les africains, ouais.
Comme ça a déjà été dit
Faites que ça se fasse, ouais.
Nous sommes les enfants du Grand Rasta
Nous sommes les enfants du Très-Haut.

Afrique, unie-toi
Parce que tes enfants veulent rentrer chez eux,
ouais, ouais, ouais.
Afrique, unie-toi,
Parce que nous sommes vraiment en train
de sortir de Babylone,
Et nous sommes en route pour la terre de nos pères.

Comme ce serait juste et bien,
Pour Dieu comme pour l’homme, ouais,
De voir l’union de tous les africains, ouais.

Comme ça a déjà été dit
Faites que ça se fasse, ouais.
Je vous parle de ce que nous sommes sous le soleil
Nous sommes les enfants du Grand Rasta
Nous sommes les enfants du Très-Haut.

Alors, Afrique, unie-toi.
Afrique, unie-toi
Unie-toi pour le bien de ton peuple
Unie-toi, car il est plus tard que tu ne le penses.

Unie-toi pour le bien de tes enfants.
Unie-toi parce qu’il est plus tard que tu ne le crois.
L’Afrique attend ses créateurs
L’Afrique est en attente de ses créateurs.
Afrique, tu es la pierre angulaire de mes ancêtres.
Unie-toi pour les africains de l’étranger.
Unie-toi pour les africains d’un mètre.
Afrique, unie-toi.

Johnny était…

Une femme pleure, la tête entre les mains,
Parce qu’on a tiré sur son fils dans la rue
Et qu’il est mort
Tué par une balle perdue.

Une femme pleure, la tête entre les mains.
Un passant, qui l’a vue pleurer
Et qui s’est demandé comment elle allait
Pouvoir supporter ça à présent qu’elle sait
Que la mort est le prix du péché,
Lui explique que la vie est un don du Seigneur.
Elle sanglote…
Johnny était quelqu’un de bien,
Il n’a jamais rien fait de mal. (bis)

Une femme pleure, la tête entre les mains,
Parce qu’on a tiré sur son fils dans la rue
Et qu’il est mort
Par la seule faute du Système.

Une femme pleure, la tête entre les mains,
Un passant lui remonte le moral.
Elle se plaint, puis elle sanglote
Johnny était quelqu’un de bien,
Il n’a jamais rien fait de mal. (bis)

Est-ce qu’une femme a le droit de chérir…
Sanglote-t-elle…
…De s’arrêter devant l’enfant qu’elle a porté?
(bis)

Jungle de béton

Le soleil ne brillera pas pour moi aujourd’hui.
(Aucun soleil ne brillera.)
La grande lune jaune ne viendra pas jouer.
(Ne viendra pas jouer.)
Les ténèbres ont recouvert ma lumière
(et ont changé,)
Et ont changé mon jour en nuit.
À présent, où est-ce que je peux trouver
cet amour, quelqu’un me le dira-t-il ?
Parce que la vie, la douce vie doit bien
se trouver quelque part, ouais.
Au lieu d’une jungle de béton
où il fait dur vivre.
Jungle de béton, oh mec,
tu dois faire de ton mieux, ouais.

Aucune chaîne à mes pieds,
mais je ne suis pas libre.
Je sais que je suis retenu en captivité ici.
Et je n’ai jamais connu le bonheur,
et je n’ai jamais connu les douces caresses.
À nouveau je rirais sans arrêt comme un clown.
Est-ce que personne ne m’aidera ?
Parce que, vie chérie, il faut,
je dois m’arracher du sol, ouais,
dans cette jungle de béton d’ici,
Je dis, qu’est-ce que tu me réserves encore ?
Jungle de béton, pourquoi ne me lâcherais-tu
pas à présent ?

Je dis que la vie doit bien se trouver
quelque part, ouais.
Au lieu d’une jungle de béton,
illusion, confusion
Jungle de béton, ouais.
Jungle de béton, tu en parles, nous l’avons,
jungle de béton aujourd’hui.

Jungle de béton, qu’est-ce que tu me réserves
encore?

Brûleurs et pilleurs

« Combien de temps devrons-nous attendre avant d’être simplement considérés comme des êtres humains ? » La nuit précédente, un couvre-feu avait été déclaré : les jeunes, qui d’habitude balançaient des cocktails Molotov à la police, avaient brûlé et pillé dans toute la ville. Bob et Rita s’éveillèrent dans leur vieil appartement sur la Second Street pour découvrir que des carabines étaient pointées sur eux depuis la fenêtre, c’était la police « habillée de ses uniformes de brutalité ». Tout le monde dans le ghetto était cerné. Pendant quatre jours, ils n’ont même pas pu aller faire des courses. Bob était considéré comme un leader par la communauté; et la police venait lui poser des questions sur les jeunes qui avaient volé les voitures et les marchandises. « On nous a tous pris pour des voyous, même avant que le mouvement rasta ne voie le jour », a déclaré Rita. « Mais ils s’appuient sur Bob pour la sagesse. On vivait en face du cimetière. Vers 7 ou 8 heures du matin, tout le monde était déjà dehors, Bob jouait de la guitare, certains se mettaient à jouer au foot. Parce que Bob était plutôt clair de peau, on n’avait pas trop de problèmes. La Jamaïque est encore pleine de préjugés raciaux. »

Ce matin, je me suis réveillé sous un couvre-feu,
Mon dieu, j’étais prisonnier moi aussi.
Je ne reconnaissais pas les visages qui m’entouraient,
Ils étaient tous habillés d’uniformes de brutalité.

Combien de rivières devrons-nous traverser
Avant de pouvoir parler au chef ?
Tout ce que nous avions semble aujourd’hui perdu,
Nous avons dû vraiment en payer le prix.

(C’est pourquoi nous allons être)
Brûleurs et pilleurs ce soir;
(Je dis que nous allons brûler et piller)
Brûleurs et pilleurs ce soir;
(Encore un truc)
Brûleurs de toute pollution ce soir;
(Oh, ouais, ouais)
Brûleurs de toute illusion ce soir.

Oh, arrêtez-les.

Donnez-moi la nourriture et laissez-moi grandir,
Laissez les hommes des bois prendre l’air,
Toutes leurs drogues vont vous ralentir aujourd’hui;
Ce n’est pas de la musique de ghetto. Hé !

Je pleure et je crie ce soir;
(Qui peut arrêter les larmes ?)
Je pleure et je crie ce soir;
(Nous avons souffert tant et tant d’années)
Je pleure et je crie ce soir
(Diras-tu bravo ?)
Je pleure et je crie ce soir
(Mais où ?)

Donnez-moi la nourriture et laissez-moi grandir,
Laissez les hommes des bois prendre l’air,
Je dois dire : Toutes leurs, toutes leurs drogues vont vous ralentir,
Ce n’est pas de la musique de ghetto.

Nous allons être brûleurs et pilleurs ce soir;
(Pour survivre, ouais)
Brûleurs et pilleurs ce soir;
(Sauvez la vie de vos enfants)
Brûleurs de toute pollution ce soir;
(La pollution, ouais, ouais !)
Brûleurs de toute illusion ce soir
(Oh Seigneur, oh Seigneur, oh Seigneur, Seigneur !)

Brûleurs et pilleurs ce soir
Brûleurs et pilleurs ce soir
Brûleurs de toute pollution ce soir.